phAUTOmaton
> Philippe Boisnard
Installation générative de portrait numérique
phAUTOmaton est une oeuvre, qui cherche, à partir du visage des participants créés par leur propre mot, de constituer de nouvelles configurations de communauté, de nouvaux liens inter-humaines, qui s’échappent des logiques économiques, sociales ou culturelles.
Le site qui accueille ces participations se transforme en un nouveau format de réseau social, fondé sur l’expression singulière d’un visage et d’une phrase. Plus aucune restriction ou catégorie ne permet de discriminer, d’exclure les visages.
La carte d’une ville ne rend jamais visible les flux de population, les porosités. Plus que cela un territoire urbain peut être marqué par des frontières invisibles, que certaines catégories d’habitant ne traversent pas. Ainsi, apparaîtra une communauté de visages qui souvent ne sont pas reliés entre eux sans forcément se croiser. phAUTOmaton permet alors de recréer une communauté.
EN SAVOIR +
Narcissus
or the 1st social network
> David Coignard & Laurent Stoutzer
Installation réfléchissante
A travers le mythe de Narcisse et d’Écho, cette installation met un scène un miroir d’eau dans lequel se succèdent des reflets de Narcisse et Écho qui cherche à l’atteindre. Les séquences rebondissent sur l’eau pour finir sur les murs et au plafond.
Aux sons de la voix d’Écho, la surface d’eau se ride, les vibrations sonores déforment, défigurent cet écran liquide mais aussi les images qui s’y réfléchissent.
Autour de cette fontaine, c’est tout un environnement qui frémit et se met en mouvement.
Dans ce dispositif immersif, le visiteur assiste à une série d’évènements à la fois physiques et fictionnels. L’installation tourne sur une boucle d’une dizaine de minutes et créer un sentiment de ronde entre les deux entités qui s’attirent et se repoussent.
L’autre est toujours un empêchement pour soi, mais il est aussi un garde fou à l’obsession narcissique.
THE CLOUD
> Dorota Kleszcz - François Ronsiaux
Installation vidéo-générative
The Cloud tente une réflexion allégorique sur le moi virtuel devenu grâce à l’importance exponentielle des réseaux sociaux une nouvelle extension du soi.
A travers un dispositif visuel mélangeant un reflet de sa propre image et une nébuleuse de mots, The Cloud revisite le mythe de Narcisse en mettant le point sur un malentendu fondamental sur sa compréhension. « Le bel éphèbe tombe amoureux de son reflet dans l'eau, mais il ne sait pas qu'il s'agit de lui. L'histoire incarne surtout le drame de la méconnaissance de soi. »
L’extension du soi des réseaux sociaux, comme moi idéal fantasmé nous donne l'impression de maîtriser notre image, et rend le moi encore plus abstrait, nous devenons, à travers la mise en scène de nos vies, le sujet de nos représentations.
Le fossé creusé entre le réel et l’idéal par une nouvelle dépendance au regard des autres, met en exergue une nouvelle forme de stress émotionnel, une sorte de tyrannie du feedback affectif instantané.
The Cloud représente un dispositif palliatif destiné à l’espace public, questionnant ce trouble affectif lié à la bipolarité de nos identités réelles et numériques, et agit comme une sorte de borne de recharge de l’estime de soi.
LA MATRICE
> Erik Lorré & Florent Colautti
Installation comportementale
Beaucoup reconnaîtront le graphisme ici emprunté volontairement au Rain Code (pluie de code) du mythique film MATRIX (de Lana et Andy Wachowski - 1999), celui dans lequel les héros pénètrent pour vivre dans un monde parallèle, virtuel, régit par le CODE. Précurseur du monde 2.0 que nous vivons actuellement, ce film de fiction nous annonçait déjà son avènement, il y a près de 20 ans. Aujourd’hui le code est partout et rythme nos vies, les algorithmes scrutent et guident nos vies, aident à la décision. Le Big-Data est roi au point que la frontière entre réalité et virtualité s’estompe. Cette installation pointe cette mutation et rend hommage à la fiction qui toujours annonce notre future réalité.
Entrez dans ce monde avec vos avatars numériques.
EN SAVOIR +
Fenêtre sur Cour
> Le LABo Numérique
bal interactif
Le temps où James Stewart observait de sa fenêtre, la vie de sa cour, la jambe dans le plâtre, immobile, sans internet pour se distraire. semble révolu. Dans une société lancée à toute vapeur dans la course à la mondialisation, chacun se retrouve dans sa case, les uns à côtés des autres, ignorant les autres, son voisin, son alter-ego, ses égaux. L’indifférence s’installe.
Le monde va tellement vite qu’on en oublie presque à épier quelles traces de vies se dissimulent derrière nos fenêtres.
Critique sociale, cette installation se propose d’attirer l’attention d’une façon ludique sur la relation que nous entretenons dans nos liens sociaux.
EN SAVOIR +
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Selfie-obssesed
> Johanna Jaskowska
Réalité augmentée
Un miroir magique renvoit les portraits embellis des visiteurs qui se contemplent tant leur reflet fascine. On passe alors son temps à s’admirer ou se prendre en photo avec ce filtre de réalité augmenté que Johanna a développé (Beauty3000). Cette installation fortement addictive pose la question de la représentation de soi dans nos identités numériques, surtout lorsqu'elle s’éloigne de la réalité. Addiction, séduction, narcissisme peuvent ébranler notre sincérité lorsque nous construisons nos avatars qui vont nous représenter sur le net. Un bon sujet de psychanalyse sur la question de comment nous nous percevons et quelle identité durable nous souhaitons diffuser.
EN SAVOIR +
HUMAN-LIKES
> Stéphane Bissières
Installation générative de liens
Installation interactive, ludique et participative qui utilise la reconnaissance faciale pour tisser un réseau visible entre les différents observateurs et créer du lien entre des individus. Au delà de l’aspect ludique, l’installation parle aussi de l’ambiguïté d’une société où la vidéo surveillance se banalise. L’observateur qui croise le "regard" caméra entre dans le réseau et devient acteur de l'installation. Il suffit de détourner le regard pour se déconnecter mais, devenu partie intégrante du dispositif, l’observateur peut ressentir le trouble d'une interface Homme / Machine à l'initiative de l’ordinateur. Jamais seul, l’individu est perçu comme une somme de données connectées à celles de son entourage.
Cette installation convient à tous public.
Installation soutenue par Le Cube
EN SAVOIR +
Psyché
> Scenocosme
Grégory Lasserre & Anaïs met den Ancxt
Installation conversationnelle
Lorsque le visiteur parle au miroir interactif, un personnage s'immisce dans son reflet. Ce miroir crée une situation d’échanges, entre le regardant et le regardé, l’être et le reflet. Il fait parler quand ce n’est pas lui qui parle. Le reflet souhaite se faire prendre en photo afin d'exister sur les réseaux sociaux. Il piège notre image et stimule des “réflexions” sur nos représentations. Des conversations absurdes, imprévisibles s'enchaînent en fonction des humeurs du miroir.
Oeuvre interactive et sonore basée sur l’analyse de la parole, 2017
EN SAVOIR +
SHADOWS
> Le LABo des Fées
Installation générative
Shadows est une installation générative qui capte la mémoire des présences. Un mur blanc (écran) capte les ombres des passants lorsque ceux-ci s'immobilisent pour la projeter à son départ comme pour immortaliser sa présence. Cette ombre naît et meurt au rythme de ses visiteurs car elle possède un temps de vie. Chaque visiteur peut ainsi composer un tableau vivant, mémoire des passages qui sème le trouble dans la représentation linéaire du temps que nous avons tous. Shadows propose de jouer avec ce temps à venir pour composer dans le présent les traces du passé et pose la question des traces que nous laissons de nous-mêmes sur le réseau internet, par nos posts ou à notre insu par les caméras de surveillance.
EN SAVOIR +
dans ma bulle
> Le LABo Numérique
monde aquatique immersif
dans ma bulle propose de s'isoler, seul ou à plusieurs, face à un écran et vous "capture" pour vous plonger en apnée dans une bulle d'eau. Libre à vous de rester dans votre bulle ou d'en inviter d'autres à partager cette respiration commune. Certains revivront les sensations intra-utérines enfouies dans nos mémoires lointaines, d'autres joueront aux plongeurs explorateurs. Entre l'immersion et la manipulation en temps réels d'objets virtuels, cette installation propose un instant poétique au coeur d'un monde semi-virtuel, dans une réalité diminuée pour fuir l'omniprésence de cette réalité qu'on ne cesse d'augmenter grâce aux objets communiquants qui nous accompagnent, pour mieux nous servir ou nous asservir ?
EN SAVOIR +
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Visite des expositions de la folie numérique :
Mardi 19 mars > Vernissage 100%
Mercredi 20 / jeudi 21 / vendredi 22 / samedi 23 mars / dimanche 24 > 14h - 20h
Vendredi 22 : vernissage FOLIE NUMERIQUE - en nocturne + Concert (jusque minuit)
Lundi 25 mars > Exposition fermée au public
Mardi 26 / Mercredi 27 mars > 14h - 20h
Jeudi 28 / Vendredi 29 mars > 14h - 22h
Samedi 30 mars > 14h - 00h
Dimanche 31 mars > 14h - 22h > Finissage 100%
Poursuite de l‘expo e-Moi jusqu’au 14 avril
(ouverture du mercredi au dimanche de 14h à 19H)
Téléchargez le dossier de presse
accès:
Parc de la Villette, Folie N5
adresse : Galerie de l'Ourcq, Parc de la Villette
(en face de la géode, au bord du canal, côté grande halle)
Entrée libre
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